Les prix augmentent parce qu’ils dépendent des coûts de production, de stockage, d’acheminent, d’approvisionnement et du prix des quotas CO2 des centrales électriques. En effet, que ce soit n’importe lequel des générateurs de chauffe (chaudières, inserts, poêles et pompes à chaleur), tous fonctionnent à la base avec de l’électricité, même si les combustibles sont différents.
Le prix de l’électricité est lié à la quantité de carbone produite par les centrales. Ici, En Europe, les producteurs d’énergie doivent acheter des droits d’émission de CO2. Ainsi, plus il fait froid (ou chaud), plus les machines utilisent de l’électricité. Les centrales électriques sont donc contraintes, à ce moment-là, de consommer du charbon et/ou du gaz pour faire face à la surconsommation.
Pour le bois, qu’en à lui, si l’Europe en a toujours été un gros pourvoyeur, par peur d’être en rupture de certaines énergies liées à la guerre en Ukraine, les particuliers ont boosté les ventes. Ils sont devenus eux-mêmes leurs propres victimes de leur engouement pour cette énergie. L’inflation de sa consommation a généré une hausse colossale des prix (jusqu’à 200%) toujours basé sur la sacro-sainte loi de l’offre et la demande. Le prix du stère a aussi augmenté à cause du prix du transport lié aussi au tarif du carburant.
En ce qui concerne le gaz naturel, un arrêté de juin 2022, gèlerait les tarifs d’Engie jusqu’au 31 décembre 2022, mais quid des tarifs pour 2023 ? Personne ne le sait encore. La CRE (Commission de Régulation de l’Energie) publie chaque mois les mesures prises par le Gouvernement.
Quant au fioul, son prix varie d’une semaine à l’autre, voire d’un jour à l’autre. Depuis les années 2000, le pétrole a augmenté de façon spectaculaire. En effet, les stocks s’amenuisent car il s’agit d’une énergie fossile et donc de ce fait, d’une énergie naturelle. Cependant, de nouvelles méthodes d’extraction sont mises au point afin d’accéder à de nouvelles sources.